Les Portes de la Cité

Duc de Brione Messages : 11 Date d'inscription : 13/03/2008

Brione

Plus grande cité d'Arendie, Brione représente un pôle politique important dans le pays. Les routes menant vers la cité sont souvent encombrées par de nombreux voyageurs et une patrouille nombreuse surveille à cheval les alentours. Arrivé aux portes de Brione, il faut obligatoirement répondre aux questions d'usages et montrer patte blanche avant de pouvoir pénétrer à l'intérieur des murs. La garde est nombreuse et un fonctionnaire du Duc prend en charge personnellement l'acceuil des visiteurs.

Meshol arrivait enfin à la porte de Brionne. Il fut un temps où les gardiens le reconnaissaient tellement il y allait souvent. La cité n’avait pas perdu de son charme et de sa prestance. Ici, le pouvoir se faisait sentir pour quiconque était attentionné. À la porte, des gens de partout voulaient entrer, mais certains restaient dehors. Une longue file d’attente s’était formée, des gens du Nord, du Sud, de l’Empire même. Plus personne n’avançait. À l’entrée, des gardes avaient découvert une personne cachée dans un tonneau de vin. Cette dernière allait passer un mauvais quart d’heure. Après un certain temps, Meshol arriva à la porte. Deux gardes le scrutaient pendant que les autres gardaient un œil sur le reste de la foule en attente. Le fonctionnaire vînt le voir.

Nom, prénom et provenance s’il vous plaît.

Je me nomme Meshol, envoyé spéciale de Le Crâne. Mon seigneur, Malek Ostalvo, nouvellement arrivé, souhaite que je rencontre votre seigneur en son nom. La raison de ma visite est purement diplomatique et commerciale.

Duc de Brione Messages : 11 Date d'inscription : 13/03/2008

Le fonctionnaire prit quelques notes sur un parchemin et fit signe à Meshol, sans quitter le document des yeux, de le suivre vers les imposantes portes qui gardaient l'entrée de la cité. Arrivé de l'autre côtés de celles-ci, il fit signe à un jeune guide qui ne devait pas avoir plus de seize printemps d'accompagner l'émissaire de Le Crâne vers l'endroit désigné.

Bien que Meshol était venu plus d'une fois à Brione du temps du Seigneur Valkère, la vue de l'intérieur de la cité était à chaque fois à couper le souffle. L'ambiance n'était comparable à rien avec toute cette activité, ces senteurs exotiques, ces étrangers qui provenaient des quatre coins de l'Ancien Empire et les constructions en pierre qui s'élevaient parfois jusqu'à des hauteurs incroyables. Il faut dire que toute cité qui renferme une population dépassant la centaine de millier d'habitants doit être impressionnante mais Brione avait ceci de particulier qu'elle avait été le centre du pouvoir impérial du temps de l'Empire avant d'être le point névralgique des nationalistes arendiens après la prise du pouvoir par le Duc Célérion.

Le jeune guide arrêta devant un vaste palais et siffla dans ses doigt à l'intention d'un autre fonctionnaire qui prenait du repos dans les marches du bâtiment. Ce dernier se leva, fit un signe au jeune homme pour lui dire de débarrasé le plancher, et porta son attention sur Meshol. Apprenant qui il était et la raison de sa venue, il le fit entrer à sa suite dans ce qui était finalement l'ambassade de Brione.

Vous avez manqué l'un de vos compatriotes de peu. L'un des membres de la famille Valkère accompagnait le Seigneur de Monteigne ici même. Je crois cependant qu'il est repartit il y a de cela quelques jours.

Arrivant dans un vestibule richement décoré, il fit signe à l'émissaire de Le Crâne de s'asseoir dans un fauteuil qui aurait fait certainement l'envie des plus riches nobles crânois, et prit place en face de lui.

Vous n'êtes pas sans savoir qu'il est très difficile de rencontrer le Duc Célérion en personne. Avec les Joutes de Brione qui commencent bientôt, il vous faudra être patient cher ami. Je vous propose donc de rencontrer l'un de ses ministres. Notre Duc a une entière confiance en ses dignitaires et ceux-ci ont un grand pouvoir discrétionnaire. Cela pourrait-il vous convenir ?

Un Valkère à Brione, une information qui va intéresser le seigneur Ostalvo. Il faudra lui faire parvenir un courrier au plus vite. Devant le fonctionnaire, Meshol demeura sans réaction, comme si de rien n'était.

Je comprends certainement et je ne voudrais en aucun cas importuner le duc. Je serai ravi de rencontrer un de ses ministres.
Et en passant, je dois prévenir mon seigneur de mon arrivée à Brione, pourriez m'indiquer où je peux trouver un messager à cheval? À mes frais bien sûr.

Duc de Brione Messages : 11 Date d'inscription : 13/03/2008

Phinéas de Bonteigne, ministre en chef de Brione

Le fonctionnaire allait répondre à la demande de l'envoyé du Crâne quand un personnage qui semblait important entra dans le vestibule. Ce dernier, sans même jeter un coup d'oeil à son compatriote, afficha un sourire en direction de Meshol.

Monsieur le ministre... Je ne pensais pas vous voir en personne ici même... euh... Je discutais avec cet envoyé d'un village lointain, vous savez, celui d'où provenait cet émissaire qui...

Merci Léandre mais vous pouvez disposer, coupa rapidement le fonctionnaire. Et n'oubliez pas que ce que vous apprenez ici doit rester ici, n'est-ce pas ?

Le dénommé Léandre devint alors écarlate, comme quelqu'un prit en faute. Avait-il trop parlé ? Il s'inclina finalement et ajouta à l'adresse du ministre :

L'émissaire de Le Crâne souhaitait envoyer un message à son seigneur pour lui dire qu'il était bien arrivé à Brione. Est-ce que je dois...

Non merci je m'en occupe, répliqua le ministre du Duc Célérion en faisant un signe de la main pour que le fonctionnaire prenne congé.

Se tournant enfin vers Meshol, il prit place devant lui.

Quel voyage lointain que celui que vous venez de faire cher diplomate. Est-ce qu'un rafraîchissement vous ferait plaisir ? Oh j'ai oublié de me présenter, désolé pour mon manque de manière. Je suis Phinéas de Bonteigne, ministre en chef du célèbre Duc Célérion, cousin du Grand Prêtre du Temple de Brione Rastagan de Bonteigne et du Seigneur de Lebois Rascal de Bonteigne. Que puis-je faire pour vous ?

Meshol fit un grand sourire chaleureux comme il savait si bien les faire, même quand il ne les pensait pas. En s’inclinant respectueusement, il se présenta.

Enchanté, je me nomme Esterer Meshol, je suis diplomate pour Le Crâne depuis bien des années et j’ai l’honneur de revenir à Brionne au nom du nouveau seigneur de Le Crâne Malek Ostalvo qui vous présente, à vous et au duc Célérion, ses plus grands respects. Je comprends parfaitement les obligations du duc et, l’ayant côtoyé quelques fois lors de la dernière guerre entre Tortoise et Le Crâne, je sais qu’il choisit ses ministres parmi des hommes de qualité et de confiance; ce sera donc un honneur et un plaisir que vous me receviez en son nom.

J’irai droit au but. Le seigneur Ostalvo a de grandes aspirations pour notre domaine qui ne prospérait plus depuis quelques années. Des projets de commerce, je dois préciser et si violence il doit y avoir, ce sera pour défendre nos terres ou la fierté arendienne. De bonnes relations avec le duc Célérion sont une priorité pour mon seigneur; c’est pourquoi je suis ici, en premier lieux. Mon seigneur affectionne particulièrement les idées du duc sur sa vision de l’Arendie et il pense que la région du Sud tirerait avantage d’une plate-forme comme Le Crâne pour les diffuser.

J’ai appris que le seigneur Valkère était venu, je l’ai manqué, j’aurais pu le saluer, je le connais bien. Nous sommes désolé de ne pas être venu avant, il y avait une paix fragile à sauvegarder, petit héritage de l’ancien seigneur.

Ensuite, je suis ici pour des raisons commerciales, nous avons besoin de bois et avons des chevaux et du fer à vendre.

Meshol fit une pause il semblait peser le poids de ce qu’il allait dire. Il était de ceux qui croyaient que pour réussir en Arendie, il fallait avoir Célérion de son côté.

En toute franchise, je suis diplomate pour ce domaine depuis maintenant vingt-deux ans et c’est la première fois que je crois que nous allons dans la bonne direction. Nous nous sommes plus enrichis dans les cinq derniers mois que dans une année. La paix sera assurée avec Tortoise et, bientôt, Le Crâne sera une ville défendue par une armée qui est déjà redoutable pour qui voudrait nous attaquer. Évidemment, je ne pense à vous en disant cela; en Arendie, le vent belliqueux est en ce moment au Nord Ouest du Crâne et c’est cela qui nous inquiète.
Désolé si je m’emporte, messire, je vous laisse à peine parler.

Duc de Brione Messages : 11 Date d'inscription : 13/03/2008

Le ton très respectueux qu'employait Meshol avait tout pour faire impression sur son interlocuteur. Il savait en bon vieux renard de la diplomatie utiliser le ton juste quand il parlait à un vis-à-vis de la trempe de Phinéas de Bonteigne. Ce dernier parut bien disposé à son égard après l'avoir entendu discourir sur le fait que les bonnes relations avec le Duc de Brione étaient une priorité pour son seigneur et l'offre de faire de Le Crâne une plate-forme pour les idées politiques nationalistes lui arracha même un sourire complice. À la fin du discours de Meshol, le Ministre en chef du Duc arborait une mine plus que sympatique.

Voilà de belles paroles pour un émissaire étranger. Tout dirigeant ne peut que souhaiter d'avoir affaire à des voisins aussi inspirant que votre seigneur puisse l'être. Je suis enchanté de savoir que le Seigneur Ostalvo souhaite maintenir de bonnes relations avec Brione et continuer ainsi dans la tradition d'appuit envers le Duc que Le Crâne a toujours suivit par le passé.

Phinéas fixa alors Meshol droit dans les yeux, son sourire s'effaçant pour la première fois.

La Famille Valkère a en effet donnée son appuit à Célérion tout au long de son règne, et ce bien avant que nous n'entendions parler pour la première fois de l'existence de votre seigneur actuel. Comme quoi les liens familiaux arendiens sont plus diffus à notre époque qu'il ne l'ont jamais été par le passé, et ce même du temps de l'occupation impériale.

L'homme de confiance du Duc reprit l'attitude plus bienveillante qu'il avait manifesté au début de l'entretient et, joignant ses mains sur ses genous, il poursuivit.

Le Duc sera également enchanté d'entendre qu'un conflit entre arendiens puisse être évité suite aux progrès enregistrés entre Le Crâne et Tortoise. Entre vous et moi, il ne doit pas être facile de faire la paix avec un seigneur comme Benarus après qu'il eut mobilisé ses troupes. Nous connaissons bien son caractère pour avoir envoyé des émissaires sur ces terres il y a de cela quelques années. Disons que rares furent les villages de cette envergure qui congédièrent si cavalièrement les émissaires du Duc, lui enjoignant en plus une facture pour avoir donner l'ordre à ses hommes de passer sur son domaine.

Le ministre ne put s'empècher de rire à ce souvenir.

C'est bien parce que le Duc a un préjugé favorable envers le caractère farouchement indépendant de son peuple qu'il en arrive à tolérer pareil affront. Un autre que le seigneur de Tortoise n'aurait jamais pu espérer conserver son pouvoir bien longtemps après pareille action. Mais bon, je m'égare quelque peu.

Pour en revenir à notre discussion de départ, j'encourage fortement votre bon seigneur à mettre en pratique son excellente idée de faire de Le Crâne une plate-forme pour diffuser la vraie idéologie arendaise dans les terres du sud du pays. Il n'aura qu'à nous montrer son dévouement par des gestes concrets, je garderai à partir de maintenant un oeil sur ses réalisations futures histoire d'en informer le plus rapidement possible le Duc Célérion. Vous pourrez donc dire à votre seigneur que Brione veille activement sur ce qui se passe dans sa région.

Cette affirmation, qui aurait pu passer pour une menace dans un autre contexte, avait été dite avec une certaine innocence. Mais pouvait on vraiment ignorer cette phrase qui provenait d'un expert de la diplomatie arendienne ? Quoi qu'il en soit, le vieux loup savait dissimuler ses sentiments à la perfection.

Concernant vos besoin en ressource je crains que nos offres ne seront pas de celle qui vous intéresseront. Nous avons premièrement tout le fer que nous désirons grace aux nains du Gouffre de Lüsft. Nos réserves intérieures étant ce qu'elles sont, je peux vous offrir 2 pièces d'or par 3 chevaux et vous vendre du bois à 30 pièces d'or la tonne. Je sais que ces prix sont loin du marché mais je ne peux vous offrir plus.

Je suis parfaitement conscient du respect que vous avez toujours témoigné pour la famille Valkère, j’étais bien placé pour le voir. Mon seigneur est tout aussi respectueux de ce nom, même s’il ne l’adopta pas. Cependant, la très mauvaise gestion de l’ancien seigneur et les idées semblables de sa famille proche, n’était dans l’intérêt de personne. Certes, nous offrons une triste fin pour ce nom, mais un avenir prometteur pour le domaine. Si le duc choisit d’appuyer mon seigneur dans cette voie, il en sera gratifié par notre village et le poids politique que nous gagnerons dans le Sud vous fera gagnant.

Meshol tenta d’oublier les préjugés qu’il avait envers son interlocuteur et mit de la sincérité dans ses paroles. Il ne souriait plus et, toujours avec respect, parlait lentement sur un ton plus grave et songeur.

Je me souviens, l’an dernier, quand le seigneur Valkère agonisait; je peux vous assurer que nous étions devant une impasse. Aucun des cousins n’était à la hauteur pour remettre sur pied le domaine en faillite. Je parle en connaissance de cause, car j’aidais souvent la famille dans la gestion du village et je connais les principes des Valkère. Ils sont différents, ils se détestent, mais aucun des deux ne peut gérer le domaine. Certes, messire Octave avait des liens dans l’armée, mais celle-ci a presque tripler en quelques mois et son nouveau général est en train d’en faire une force redoutable, fière et fidèle au nouveau seigneur, fidèle aux valeurs arendiennes. Messire Octave a donc de moins en moins d’appuis chez nous.

Nous avons réussit à calmer le jeu avec Benarus et j’ai pleinement confiance en de futures bonnes relations, car mon seigneur aime les hommes fiers et solides comme le seigneur de Tortoise.

Puis, avec un sourire aux lèvres, il se leva calmement.

Je vais quitter, messire, j’ai suffisamment pris de votre temps. Pour ce qui est de votre offre, malheureusement, elle ne correspond pas exactement à ce que mon seigneur recherche, mais ce n’est qu’un début. Je devrai revenir pour ce qui est du commerce, mon seigneur a l’intention d’ouvrir une ambassade à Brionne, comme le demandent bon nombre de nos marchands.

Saluez de ma part le duc et sa famille et si vous n’avez pas d’avantage besoin de moi, je partirai en souhaitant vous revoir un jour.
Meshol s’inclina avec grand respect devant le ministre et attendit la réaction de celui-ci.

Duc de Brione Messages : 11 Date d'inscription : 13/03/2008

Je vous souhaite alors bon voyage et je suis ravis d'avoir eu la chance de faire votre connaissance. Je transmettrai vos salutation au Duc et à sa famille et l'aviserai du désir de votre seigneur d'établir une ambassade du Crâne à Brione.

Le ministre en chef se leva alors et sortit de la pièce. Un serviteur vint chercher Meshol peu de temps après et le conduisit vers l'extérieur de l'ambassade. Fait curieux, le long corridor qui menait vers la sortie était désert alors qu'à l'entrée, plusieurs personnes y circulait. Le diplomate crânois était plongé dans cette constatation quand il remarqua deux pieds alongés qui dépassaient derrière une tenture. Est-ce que quelqu'un dormais dans cet endroit inusité ? Meshol réalisa aux sandales qui chaussaient les pieds que cet individu devait être le dénommé Léandre, celui qui l'avait acceuillit précédemment et l'avait informé de la visite d'Octave Valkère à Brione. Mais... attendez... il y avait une coulée de sang qui venait d'apparaître et qui se dirigeait en un long filet hors de la tenture. Mais que ce passait-il ?

Attendez, je...

Meshol ne parvint pas à finir sa phrase car quelqu'un venait de surgir de nulle part et s'était cramponné à lui par derrière. Il tentait dans une épreuve de force... d'égorger l'émissaire de Le Crâne !

(HRP: Tu dois choisir un chiffre entre 1 et 12 que tu me communiquera en HRP lors de ton prochain message. Le message proprement dit devra seulement expliquer ce que Meshol tente de faire suite à l'attaque par derrière et ne pas trop extrapoler sur le résultat final de l'agression car cela se fera à l'aide du hasard. J'ai jumelé un chiffre (de 1 à 12) à chacun des chiffres que tu pourras choisir, donc prend n'importe quel chiffre et je te dirai à quel autre chiffre il était jumelé. Ce sera ce deuxième chiffre qui comptera et permettra de connaître le résultat de l'agression. 1-2 : Meshol est égorgé à mort sans avoir eu le temps de réagir. 3-4 : Meshol est blessé gravement mais parvient à se défaire de la prise de son agresseur. 5-6 : Meshol reçoit une blessure importante mais parvient à repousser l'assaillant à une certaine distance. 7-8 : Meshol se défait de son agresseur et se retourne face à lui. 9-10 : Meshol se défait de l'agresseur et parvient même à le désarmer. 11-12 : Meshol repousse vigoureusement l'assaillant mystérieux et parvient même à le blesser. Bonne chance monsieur Ostalvo Wink

)

En un instant, une multitude d'images défilèrent dans la tête de Meshol, de sa famille à Le Crâne,en passant par son garde qui l'attendait si près de là. Soudainemment inquiêt d'apprendre quelque chose qu'il ne pourrait jamais dévoiler. Malgré son âge et son manque d'entraînement, il tenta de s'accrocher à la main du tueur et de lui enlever son arme en se retournant le plus rapidemment possible.
HRP: 8

Céler arriva à la porte de Brionne, regarda la longue file d’attente et fut un peu découragé de voir qu’elle n’avançait pas très rapidement.De plus, il s’attendait à ce que ses gardes attirent les soupçons et ralentissent le processus. Il arriva enfin devant le poste de contrôle.

Bonjour, je dois transmettre un message de la plus haute importance à mon homologue Meshol du Crâne ou à un de vos hauts fonctionnaires, mon message s’adresse au duc en personne et est urgent.

Aucun de vos gardes ne peut entrer et je vais vous faire escorter jusqu’à l'ambassade.

(HRP: J'ai changé quelques informations que le garde de la porte avait donné à Céler dans ton dernier paragraphe)

Duc de Brione Messages : 11 Date d'inscription : 13/03/2008

Un assassin à l'ambassade de Brione

@ Meshol

Le vieil homme du Crâne, malgré sa détermination à désarmer son assaillant coûte que coûte pour rester en vie, n'était pas de taille face à l'assassin qui semblait rudement entrainé. Ce dernier résista aux efforts de l'émissaire et leva sa lame pour lui planter en pleine gorge au moment même où sa victime le bousculait vers l'arrière pour se déprendre de sa prise. L'assassin recula de quelque pas, toujours agrippé à sa proie... et glissa sur la flaque de sang qui se répendait du cadavre de sa précédente victime !

Réussissant à reprendre son équilibre de justesse, le mystérieux agresseur échappa Meshol qui réussit à se retourner vers lui en criant à plein poumon :

À moi ! On essait de m'assassiner !

L'assassin avait la tête couverte d'une cagoule noir et était revêtu d'un uniforme de serviteur brionais. Meshol vit sur ses lèvres un sourire qui s'emblait vouloir dire qu'il s'époumonnait pour rien mais sa bouche se déforma rapidement en un rictus de colère quand des bruits de pas résonnèrent dans toute les directions. Des gardes semblaient arriver de partout ! Réfléchissant rapidement, l'homme masqué considéra que son unique chance de fuite s'offrait à lui et il résolut de prendre ses jambes à son cou en direction de la sortie. Il bouscula alors deux gardes qui tombèrent à la renverse et disparu à l'extérieur.

Quand les nouvelles du meurtre et de la tentative de meurtre se furent répandues dans l'ambassade, celle-ci fut mise en quarantaine par presque une centaine de gardes. On ne retrouva jamais l'assassin mais on comprit rapidement de qui il pouvait s'agir car il manquait à l'appel un serviteur. Meshol surprit une conversation entre employés de l'ambassade qui affirmaient que cet homme avait été récemment engagé sur la suggestion personnelle du Seigneur Rascal de Bonteigne de Lebois car il avait travaillé, affirmait-il, dans les plus grandes demeures de la noblesse arendienne.

Le ministre en chef Phinéas de Bonteigne vint s'excuser en personne de ce que Meshol avait subit et affirma que jamais de mémoire un assassin n'avait réussit à pénétrer dans l'ambassade de la cité. C'était plutôt troublant à son avis et il décida d'offrir à l'émissaire du Crâne une suite princière au Château du Duc pour qu'il puisse passer la nuit. Une des meilleures bouteille de vin de la région lui serait fournit et une garde spéciale de 15 soldats d'élites garderaient les lieux.

@ Céler

Céler fut escorté jusqu'à l'ambassade par un guide mais ne put y pénétrer car le secteur était bouclé. Une bonne centaine de soldats formait un cordon tout autour de l'entrée et des fonctionnaires discutaient nerveusement d'un évènement qui avait eu lieu il y a de cela quelques heures. Alors que son guide réfléchissait à ce qu'il devait faire, Céler apperçu Meshol qui quittait l'ambassade en compagnie d'un personnage important qui était nul autre que le ministre en chef du Duc Célérion. Ce dernier semblait s'excuser auprès du vieil émissaire crânois, ce qui semblait à prime abord plutôt étrange pour une personne de son rang.

Oui, je comprends, il n’y a aucun problème. Je vais accepter votre offre et rester à Brionne. Vous comprenez qu’étant donné les circonstances, mon seigneur ne me pardonnerait pas de quitter sans avoir vu le duc en personne. Voyez-vous un inconvénient à ce que mes deux gardes reste auprès de moi?

Maître Meshol! C’est moi, Céler, cria-t-il fort. Meshol et le ministre se retournèrent et le premier leva la main.

Céler, viens ici, tu arrives au bon moment.

Je ne peux pas dire que j’ai de bonnes nouvelles. Voilà, c’est du seigneur Ostalvo.

Céler tendit à Meshol une enveloppe de cuire, celui-ci l’ouvrit. À l’intérieur, une lettre. En la lisant, Meshol prit un air sérieux.

Je crois que ceci pourrait vous intéresser messire de Bonteigne.

Puis Meshol se retourna vers Céler et lui à voix basse de rester avec lui car il aurait un message pour le seigneur.

Duc de Brione Messages : 11 Date d'inscription : 13/03/2008

Le Duc ne rencontre que très rarement les émissaires étrangers à cause de son emploi du temps qui est plus que surchargé. Cependant, avec ce que vous venez de vivre, je considère que Brione vous dois bien ça. Ammenez votre compatriote et vos deux gardes avec vous si vous le souhaitez, je n'y vois aucun inconvénient.

Le ministre en chef ouvrit la marche et se dirigea vers le château du Duc Célérion. Entourant de par et d'autre les hommes du Crâne, les quinze soldats d'élites brionais complétait le groupe devant lequel tout le monde s'écartait.

(La suite à la Salle du Trône : https://lesvestigesdelempire.1fr1.net/brione-f49/la-salle-du-trone-t61.htm)

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