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 Le Crâne et le peuple des chevaux

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Le Crâne et le peuple des chevaux Empty
MessageSujet: Le Crâne et le peuple des chevaux   Le Crâne et le peuple des chevaux Icon_minitimeLun 23 Fév 2009 - 1:23

Le Crâne et le peuple des chevaux Peintureseigneurdeschev
Gravure crânoise fidèle représentant deux cavaliers tortois

À l’origine de l’établissement des premiers sédentaires entre les montagnes des nains et l’est de la grande rivière (que nous pouvons considérer comme étant les premiers descendants des habitants qui vivent maintenant dans la région que l’on nomme celle du Crâne) de même que pendant de nombreuses décennies subséquentes, la crainte du peuple des chevaux fut omniprésente et marqua à jamais l’histoire de ce peuple. Celui-ci était alors principalement installé à l’est de la grande rivière, à un endroit assez large de la rivière pour les protéger des cavaliers tortois de la rive ouest, et au nord de la rivière du moulin Monfort où n’existait alors aucun pont, ce qui les protégeaient des cavaliers malesois de la rive sud.

Le village de Malesa (aujourd’hui ses ruines sont encore visible à environ 6 kilomètres au sud du hameau de la famille Naster) fut gouverné par une lignée de seigneurs des chevaux tous plus farouche et intrépide les uns que les autres et ce pendant plus de 160 ans. Mais un très faible taux de natalité et une rivalité ancestrale les opposants aux seigneurs des chevaux tortois, tout aussi redoutable mais bien plus nombreux qu’eux, causa lentement leur perte et les premiers paysans affiliés aux actuels crânois franchirent bientôt la rivière pour venir s’installer au sud. Ils contribuèrent à achever ce peuple des chevaux alors que celui-ci perdait les dernières batailles de son existence contre les redoutables cavaliers tortois et que ses seigneurs étaient tombés les uns après les autres au combat. La disparition du peuple des chevaux de Malesa ne signifia pas la fin de cette race dans la région car les tortois, débarrassés d’un ennemi de taille, vinrent vite combler le vide et développèrent l’art des raids dévastateurs sur un peuple de paysans attirés par la grande fertilité des lieux et la richesse des collines environnantes.

Le peuple des chevaux tortois était alors divisé en sept grands clans (il en compte douze aujourd’hui) et on pouvait alors le considérer comme l’un des plus puissant de toute l’Arendie centrale. Ses cavaliers semaient la peur et la désolation sur les terres actuelles du Crâne mais aussi bien plus au nord, vers Ardiel ou même Lebois. On raconte qu’un grand seigneur des chevaux tortois participa avec ses meilleurs cavaliers, au sein d’une coalition élargie comptant plusieurs autres clans, à une immense expédition de pillage qui les menèrent jusqu’aux portes de Brione. Bien que plus nombreuses, et relativement mieux équipés au fur et à mesure qu’elles prospèrent dans la région du Crâne, les communautés paysannes qui s’installent alors obéissent à une quinzaine de petits seigneurs locaux indépendants qui se font concurrence. Ces nobles ruraux devront bien sur établirent des ententes de défense commune contre les cavalier de Tortoise et faire du commerce ensemble pour prospérer, il n’en reste pas moins que ce n’est qu’avec l’avènement de l’Empire en Arendie qu’une entité politique unique sera enfin constituée dans la région. Jusqu’à ce moment, la population vivra au rythme des attaques venues de l’ouest et toute une tradition ainsi que bon nombre de mythes et légendes en émergeront pour façonner ce que nous appelons aujourd’hui le peuple du Crâne. Ici se ne sont pas les loups, les ogres, les sorcières ni même les dragons qui viennent menacer les enfants ou les héros dans les contes, mais plutôt le sanguinaire cavalier à la barbe et à la moustache tressée, montant son cheval mi-dompté sans selle et se battant autant avec son arme rustique en vieux fer qu’avec ses dents et ses ongles. Ces cavaliers sont bientôt démonisés et on enseigne aux enfants crânois (ce qui augmentera à coup sûr le traumatisme ambiant) qu’ils sont cannibales, mi-humain mi-animaux, qu’ils boivent le sang de leurs victimes comme le font les vampires et qu’ils doivent manger au moins un nourrisson par année pour entretenir leur folie meurtrière. Nous sommes alors au sommet de la puissance du peuple tortois et à l’aube de l’arriver de l’Empire dans la région.

À la veille des bouleversements qui menèrent l’Empereur à Brione, les différentes communautés vivant au crâne, bien qu’étendues sur un très vaste territoire, avaient fondées plusieurs hameaux importants de même qu’un petit village qui surplombait une colline plutôt abrupte, le Crâne. Plusieurs familles nobles prirent à cette époque de l’importance et si certaines ont depuis disparues, celles qui ont survécues sont à considérer comme les plus prestigieuses familles de la noblesse crânoise. Parmi elles notons surtout les Dior, Grampont, Mulor, Naster, De la Tour, Briscard, Marat, Monseuil, Renard, Albrande, Ulmaire et Valkère. L’arrivée des forces impériales au Crâne fut tardive car ces terres étaient plutôt loin de Brione. Cependant la localisation du village en plein défilé qui relie le sud et le centre du pays ne pouvait demeurer libre bien longtemps. Le pouvoir impérial trouva dès son entrée dans la région une quantité de petits alliés qui s’étaient déjà résignés depuis de nombreuses années à son accession au pouvoir. Les familles arendiennes qui prirent part à la nouvelle administration centralisée (celle-ci était constituée des mêmes territoires qu’aujourd’hui mais avec en plus une partie importante des terres d’Ardiel et comptait entre 10.000 et 15.000 habitants) constituèrent le noyau de la nouvelle armée seigneuriale qui permit pour la première fois de repousser efficacement le peuple des chevaux. Celui-ci perdit du terrain sur tous les fronts et à l’échelle du pays tout entier ce sont une dizaine de communautés patronnées par des seigneurs des chevaux qui disparurent, décimées. À partir de ce moment le peuple de Tortoise ne représentera plus qu’un danger ponctuel et mesuré pour la population crânoise, et ce jusqu’à l’arrivé de l’administration Valkère plusieurs années plus tard. La mauvaise gestion en général de celle-ci conjugué à l’apparition d’un seigneur des chevaux particulièrement vigoureux à Tortoise nommé Benarus, renversera pour un temps le rapport de force et déclanchera une vague de panique chez une dizaine de millier de crânois qui croiront un temps revivrent l’horreur des légendes et des contes de leurs ancêtres. L’arrivé impromptu d’un nouveau seigneur, la réforme rapide de l’armée et sa mobilisation massive permirent pour l’instant de contrebalancer l’avantage des cavaliers de Tortoise et même de prendre un réel ascendant sur eux. Cependant personne ne peut prédire de quoi sera fait l’avenir...
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