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Messages : 112 Date d'inscription : 19/02/2008
| Sujet: Re: Les cavaliers du Crâne fondent sur les hommes des collines Jeu 26 Mar 2009 - 22:55 | |
| Les dizaines de cavaliers tortois restèrent en place, observant la multitude des cavaliers crânois faire demi-tour vers le sud pour éradiquer enfin toute présence des hommes des collines dans la région. Comme lors de leur arrivé quelques minutes auparavant, le sol trembla sous les milliers de sabots qui frappèrent tout à coup le sol. Regardant sans bouger s'éloigner ce peuple qu'il avait de tout temps méprisé, le chevaucheur en chef Aïus ne put s'empêcher d'admirer ce qu'était devenu l'armée du Crâne. Très bien dirigée et encadrée, cette dernière disposait maintenant d'un nombre important de cavaliers arendiens aguéris et courageux. Comme s'il suivait les pensées de son supérieur, le chevaucheur Clorix ajouta à ce moment à l'adresse de celui-ci :Ils avaient moins de cent cavaliers il me semble du temps du Valkère...Effectivement, les crânois devenaient menaçant. Une chance qu'ils étaient occupés à faire la guerre avec les hommes des collines et bientôt peut-être avec les valiniens, ça les occuperaient bien pour un bout.. . . . . . . . . . . . . . . . . La cavalerie remonta la crète qu'elle avait préalablement franchit en sens inverse et dévala à plein galop, avec toute l'énergie restante, vers le boisé en contre-bas qu'elle contourna par l'ouest. Une fois contourné, là où la rivière mène au pont, le maître capitaine Mône apperçu de l'autre côté du cour d'eau les cavaliers valiniens faire route en direction du nord-ouest. Décidément ils allaient rapporter les nouvelles au gros de l'armée occupante en laissant ainsi les hommes des collines livrés à eux même alors que l'ouragan crânois s'apprétait à frapper de nouveau. Sachant bien qu'ils avaient une dernière charge et un nettoyage à effectuer contre un ennemi désorganisés et peu dangereux, les cavaliers de Malek Ostalvo se jetèrent pour la plupart tête baissée vers l'avant, essayant de massacrer le plus grand nombre de barbare possible. Les rangs eurent rapidement fait de se briser et la masse des cavaliers commença à se répandre en éventail pour empêcher le plus grand nombre d'ennemis d'échapper au massacre.. . . . . . . . . . . . . . . . . Om chevau y guerroi ! Le cri avait été déchirant, empli de peur et de désespoir. À ce son, une bonne centaine d'hommes des collines encore sur place, s'étant rassemblés au sud du boisé car convaincus d'avoir essuyés la seule charge ennemi, levèrent la tête et se lancèrent aussitôt dans une fuite désespérée dans toutes les directions. Encore une fois aucune défense concertée, que de pauvres pillards ayant pour la plupart lâchés leurs armes pour courir plus vite.. . . . . . . . . . . . . . . . . Le massacre, car s'est bien d'un massacre dont il est question, fut rapide et efficace. Il fallut un peu plus d'une heure pour tuer une centaine d'hommes des collines en fuite et regrouper tous les cavaliers crânois autour du maître capitaine Mône. Deux cavaliers furent blessés en chutant de leur cheval mais leur état n'inspirait rien de grave. Selon les estimations, dépendament qu'elles soient optimistes ou non, on estimait le nombre des hommes des collines ayant réussit à fuir entre 5 et 20 individus tout au plus. Certains avaient essayés de se rendre, d'autre moins nombreux à se défendre. La plupart cependant fuirent.Entouré de ses hommes qui venaient une fois de plus d'infliger de lourdes pertes à un ennemi en déroute, Mône avait de quoi exulter. Comment en effet trouver une meilleure entrée en matière pour une armée qui n'avait pas combattue depuis de nombreuses années, comment donner meilleure confiance aux jeunes recrus de la cavalerie crânoise et comment enfin donner une meilleure leçon aux hommes des collines de Karatar ? | |
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Malek Ostalvo Seigneur de Le Crane
Messages : 142 Date d'inscription : 03/03/2008 Age : 55
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| Sujet: Re: Les cavaliers du Crâne fondent sur les hommes des collines Ven 27 Mar 2009 - 11:38 | |
| Une dizaine d'hommes des collines avaient été épargnée. On les força à s'occuper des cadavres et à les jeter dans les brasiers qu'ils avaient eux-mêmes allumés. À la fin, pour aller plus vite, certains cavaliers trainèrent quelques cadavres qui se firent trimbaler comme de vieux chiffons dans le sable. Quand tout fut terminé, les survivants rejoignirent leurs compatriotes dans le feu, certains n'étaient pas morts et connurent une fin atroce sous le regard insensible des Crâniens.
La cavalerie reparti vers le sud, sur une demi lieue, pour un arrêt d'une nuit. Les hommes reçurent l'ordre de dormir avec leurs équipements et les chevaux garderaient leur selle, aucun risque ne pouvait être pris. Quelques recrues paresseuses que les capitaines avaient à l'oeil eurent le privilège de ne pas dormir et de faire le guet, encadrées évidemment. Ce n'était pas l'armée de Tortoise, mais les faibles n'y avaient pas plus leur place. On pria pour les morts, crâniens bien sûr. Des fermiers plus au sud, qui n'avaient pas fuit, vinrent offrir aux soldats du gras de porc, des légumes et les officiers eurent même droit à une bière, de piètre qualité, certes, mais donnée avec une joie sincère. Ces paysans avaient refusé de quitter leur terre et avaient pris les armes, certains de devoir défendre leur demeure. L'arrivée des troupes fut un soulagement immense pour eux. Mône les remercia, il était fier de voir des gens qui avaient bravé les barbares malgré le danger qu'ils couraient. Le repos, même court, fut bien accuellit. À l'aube, les hommes étaient déjà en selle et prêts à repartir. | |
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