La mort du dernier héritier de la famille impériale et la guerre civile qui s'en suivit ravagèrent grandement le centre et l'ouest de l'Empire, préservant dans une certaine mesure le nord, alors que le sud du pays resta pour sa part vierge de toute incursion ennemie. Si les villes de Anarion et de Altdor furent détruitent, celle de Barnas pillée par trois fois et celle de Ordolin assiègée pendant deux ans et demie, le Château Impérial de Drakenhof ne vit jamais le moindre soldat hostile à l'horizon, ses terres ne furent jamais dévastées, ses récoltes jamais pillées, ses enfants et femmes préservés de tout danger ou presque. Une politique de vente agricole au bénéfice de l'Arendie créa une quasi famine en Sylvanie et déclencha une révolte de la population mais rapporta en même temps une grande quantité d'or qui permettait d'entretenir une armée nombreuse. Ce n'est qu'à la mort du Prince Galedor, quinze ans après le début des hostilités, que le projet de réunifier l'Empire et d'assoir sur le trône impérial une nouvelle lignée d'Empereurs est abandonné. La coalition des différents seigneurs du nord était parvenue, malgré l'entrée en scène de nombreux combattants bretonniens à la toute fin des hostilités, à repousser les armées du sud et à effectuer une jonction près des côtes arendienne avec des corsaires estaliens renégats pour obliger les cavaliers étrangers à rebrousser chemin afin de protéger leur foyer.
La Sylvanie prospéra rapidement après la fin de la guerre civile et le nouveau prince opta pour une politique de réconciliation envers ses ennemis d'hier. Les ponds ne purent pas cependant tous êtres rétablis et une méfiance persistante survécue entre les seigneurs des villes du nord de l'Empire et les princes de Sylvanie. Le nouvel âge d'or de la petite province de Sylvanie allait durer un certain temps, en fait jusqu'à l'avènement du petit-fils du Prince Galedor, Belgarion. Celui-ci eu a subir au tout début de son règne une invasion de gobelins comme la région n'en avait pas connue depuis des générations. Le problème nécessita trois ans et une fortune colossale en primes généreuses pour chaque gobelins abattus, ce qui gonfla de dettes le coffre du petit royaume et poussa son dirigeant dans une désastreuse séries de complots visant à voler l'or des nains de Karak Kadrin. La seule chose que le Prince Belgarion récolta de ses manigances fut une guerre coûteuse contre les nains qui purent, et ce en faibles détachements grâce à l'abandon d'une bonne partie des créanciers de l'armée sylvaine, harceler jusqu'aux abords du Château de Drakenhof. La paix fut obtenue mais de manière très dispendieuse et le royaume c'est à peine entièrement relevé de cette nouvelle ponction en or. Aujourd'hui cependant les troupes combattantes du Prince Belgarion sont promptent à surgir un peu partout et ont tendance à piller les endroits qu'elles visitent, profitant de cette occasion pour former de véritables butins de guerre qu'ils versent à même les caisses du Prince. Comme quoi tout les moyens sont bon pour renflouer une province en manque de ressources.
La situation instable de la région et certainement le caractère plutôt dissocié des communautés qui l'habite font du sud de l'Empire une région où le Prince ne souffre d'aucun rival digne de ce nom. Ajoutons à cela le fait que les Montagnes Noires et le nord des Seigneuries Frontalières ne recèlent aucun village important et que les nains restent cantonnés aux mines de Karak Kadrin et n'assurent pas la défense de la trouée de Hel Fenn, laissant ainsi le champs libre jusqu'au petit royaume des Gobelins au visage rouge plus au nord, pour contaster que le Prince Belgarion peut encore se prétendre omnipotent sur un large territoire. Continuant dans la même lignée que ces prédécesseurs, il intrigue au maximum dans les affaires politiques de nombreux barons et seigneurs bretonniens et est reconnu pour avoir financé plusieurs hordes de brigants qui dévastèrent sévèrement les villages récalcitrant à la politique du Château de Drakenhof. Nombreux sont ceux qui déteste le Prince Belgarion mais peu sont assez puissant pour faire autre chose que se soumettre.